Pastorale

Rencontres

Journey Night

« Deviens ce que tu es »

Chaque vendredi une rencontre à l’Espace Saint Agricol. Un moment convivial pour se retrouver entre lycéens et partager.

Au menu : forums, prière, cine-débats, enseignements, intervenants, jeux…

Temps forts

Chemin de Saint Jacques de Compostelle

Lycéens et collégiens en marche ensemble ! De la 6e à la Terminale

Chaque année a lieu le traditionnel chemin de saint Jacques avec les collégiens et les lycéens de notre paroisse et de l’Ensemble Scolaire saint Jean-Paul II.

C’est un moment privilégié de rencontre, prière et joie. Une expérience de fraternité pour des vacances bien différentes  !

Venez nous rejoindre  !

« Sur le chemin de Compostelle »

Depuis des siècles, le pèlerinage de Saint Jacques est une source de rencontre avec Dieu, avec les autres et avec nous-mêmes, offerte à tous ceux qui veulent le parcourir. Dieu continue aujourd’hui à être bien présent et prêt à nous remplir de ses dons dès que nous osons mettre nos chaussures de marche et quitter nos assurances et nos routines.

C’est avec cette certitude que depuis des années, l’Ensemble Scolaire saint Jean-Paul II propose ce pèlerinage. Près de 50 collégiens, lycéens et accompagnateurs, ensemble, année après année, nous marchons 70 kilomètres pendant 5 jours. « Cette fois-ci nous avons continué la route que nous avions commencée à Fréjus en traversant le Vaucluse. Des villages qui font partie de notre patrimoine, comme Roussillon, Fontaine de Vaucluse, Opède, ou encore l’abbaye de Sénanque nous ont accueillis pendant ces jours de pèlerinage. Partout nous avons pu vivre la joie, la fraternité et l’amitié avec Dieu, lui qui toujours si discret dans notre vie n’hésite pas à venir à notre aide pour nous soulager de nos fardeaux et nous donner sa force pour surmonter les obstacles de notre vie. »

Quoi de plus simple et en même temps de plus extraordinaire que de pouvoir se découvrir soi-même en se dépassant, en réussissant à marcher avec nos sacs à dos quand d’habitude nous avons du mal à aller acheter le pain dans la boulangerie d’à côté, à pied, ou à nous ouvrir à l’autre, spécialement à celui que nous ne connaissons pas ou à celui que nous n’avons pas envie de rencontrer. Pendant ces jours où nous avons quitté nos habitudes nous avons pu découvrir la merveille de la vie, de l’amitié, de la joie sincère et simple qui consiste à être bien dans ses baskets et à partager avec les autres les talents que Dieu nous donne à chacun. Ainsi nous découvrons rapidement qu’ensemble, nous sommes riches de dons. Là où je ne peux plus, il y a toujours un autre qui continue à boire à la source dont jaillissent l’espérance, la confiance et la joie.

Et oui, d’année en année on est de plus en plus nombreux. Quoi d’étrange à cela  ? Quand on a trouvé un trésor, n’avons-nous pas envie de le partager  ? Ainsi, quand on a cheminé sur les routes de Saint Jacques on voudrait que tout le monde puisse le vivre au moins une fois dans sa vie.

Cristina Sosa

Adjointe en Pastorale

Formations

Parcours de première annonce de la foi

Depuis plusieurs années, nous avons progressivement mis en place un parcours de première annonce de la foi. Ce parcours que nous appelons « Chemin de vie » au collège et « Ose la vie » au lycée, fait partie des créneaux des cours obligatoires dans tous les niveaux. Nous rencontrons les élèves de manière hebdomadaire au collège , et tous les 15 jours au lycée.

Le parcours de « Chemin de vie » et d’ «Ose la vie » ne sont pas des cours de catéchèse mais un éveil à l’anthropologie Chrétienne.  La première évangélisation cherche à rejoindre les jeunes là où ils sont, faire route avec eux pour qu’ils puissent progressivement découvrir que le Christ vient leur rejoindre dans leur vie concrète. Il veut répondre à leurs questions par la rencontre personnelle non comme une doctrine à assimiler sans plus.[1]

En suivant l’exemple de Jésus avec les disciples d’Emmaüs nous cherchons à atteindre 4 objectifs :

Premier objectif : Jésus s’approcha, et il faisait route avec eux.

Il s’agit d’abord de créer un espace de confiance et de partage. Comme Jésus avec les disciples d’Emmaüs, il est important de rejoindre les jeunes là où ils se trouvent. Il est nécessaire qu’ils comprennent que nous n’allons pas leur enseigner tout d’abord des doctrines, mais que nous sommes là pour faire route avec eux. Nous cherchons à aider les élèves à expliciter leurs questions existentielles et, dès la première séance, créer un lieu où ils sentent que ce que nous allons partager est vital pour eux, et a beaucoup à voir avec leur vie quotidienne.[2]

Deuxième objectif : Jésus leur expliqua dans les Écritures tout ce qui lui concernait.

Notre but n’est pas d’abord d’expliquer directement les Ecritures aux jeunes. Nous allons essayer d’éveiller en eux la soif de connaître la vérité révélée. Dans une société où tout est relatif, il s’agit de leur donner des repères pour qu’ils puissent ouvrir leurs yeux à la réalité de la vraie valeur de leur vie : découvrir le Christ. C’est dans leur vie concrète que les jeunes peuvent découvrir la présence de Jésus. La route qu’ils sont en train de parcourir est habitée par quelqu’un. Chacune de nos rencontres cherche à leur faire découvrir cette lumière au cœur de la route qu’ils vivent. En partageant ce qu’ils sont en train de vivre à la lumière des désirs les plus profonds qu’ils portent en eux, nous voulons les éveiller aux merveilles pour lesquelles ils ont été créés. Souvent ils ont étouffé ces désirs ou ils sont incapables de les vivre à cause du péché qui nous empêche de nous ouvrir à la Source et d’accueillir l’amour de Dieu qui vient récréer en nous ce que nous sommes, notre ressemblance avec Dieu.

Troisième objectif : Reste avec nous…

Au début de la première année les élèves se plaignent souvent d’avoir un cours obligatoire de plus, et surtout, selon eux, un cours de « caté » ou de « religion ». Cependant, à la fin de l’année la question qu’ils nous posent est : « Aurons-nous « Ose la Vie ! » l’année prochaine ? Nous avons encore beaucoup de questions. » Notre troisième objectif est ainsi de leur donner envie d’aller toujours plus loin. Comme les disciples d’Emmaüs, ils n’ont pas encore tout saisi, et un cri jaillit de leur cœur : « Reste avec nous ! ».

Objectif final : Leurs yeux s’ouvrirent et ils le reconnurent.

Nous cherchons qu’à la fin du parcours nos jeunes connaissent et reconnaissent Jésus dans leur vie et qu’à la manière des disciples ils s’écrient : « Notre cœur n’était-il pas tout brûlant au-dedans de nous ? ». Nous voulons qu’au cours de ces années beaucoup parmi eux s’écrient : «Nous voulons voir Jésus ! Que devons-nous faire ? »[3]

Quelques réflexions à propos d’une première évangélisation des jeunes

A la lumière de l’anthropologie biblique de Jean-Paul II

Un monde assoiffé

Notre époque est caractérisée par des changements profonds et rapides qui s’étendent peu à peu à l’ensemble du globe. De grands paradoxes voient le jour un peu partout. D’une part, on assiste à des découvertes scientifiques et médicales significatives, à d’immenses progrès en communications et dans le domaine de la solidarité humaine, ainsi qu’à d’autres innombrables innovations très positives. Et en même temps, une part considérable des habitants du globe tourmentée par la faim, la guerre et tant d’autres injustices quotidiennes est encore exclue de ces progrès. Des nouvelles formes d’asservissement social et psychique surgissent et des dissensions politiques, sociales, économiques, raciales et idéologiques s’étalent un peu partout, mettant en risque la paix de la planète. D’autre part, dans les sociétés où l’homme jouit de tous les progrès modernes, il ressent fréquemment que la vie manque profondément de sens[4]. Dans ce contexte, les mots de Mère Teresa adressés aux jeunes étudiants de l’Université de Bruxelles résonnent en nous :

« Vous mangez trois fois par jour, vous avez une intelligence, les moyens qu’il vous faut pour la déployer : accès à l’université, de l’argent,… ; vous avez un pays en paix, une famille,… ». En regardant avec ses yeux profonds tous ces jeunes, elle poursuivait : « Pourquoi n’êtes-vous pas heureux ? ».

Es-tu heureux ?

C’est précisément cette question qui nous habite dans notre ministère auprès des jeunes : Sont-ils heureux ?  Le sont-ils vraiment ou se retrouvent-ils plutôt déboussolés et souvent tristes ? Ces jeunes qui nous entourent sont le fruit de la société dont nous aussi faisons partie. Ils se retrouvent très fréquemment sans boussole sur le chemin de la vie. Sollicités par mille propositions différentes, ils n’arrivent pas à trouver de réponses aux questions fondamentales qui les traversent : « Qui suis-je ? », « D’où est-ce que je viens? », « Quelqu’un m’aime-t-il ? », « Qui est l’autre ? », « Ma vie a-t-elle un sens ? », « Comment faire pour ne pas la rater ? », « C’est quoi le bonheur ? », « Est-il possible d’avoir une amitié véritable ?», etc.[5] La plupart d’entre eux n’ont jamais entendu parler de Jésus-Christ et encore moins du salut qu’il nous apporte, ils sont d’ailleurs bien loin de toute référence religieuse, elle est aujourd’hui diffuse et syncrétiste (ex. New Age…). Nous devons préparer la terre de leurs cœurs pour qu’ils puissent accueillir la grâce de la foi au Christ et le bonheur qu’il vient leur apporter. Ce temps de préparation est le temps d’une première évangélisation.

Apprendre à regarder les jeunes guidés par Jean-Paul II

La réflexion anthropologique de Jean-Paul II nous est très utile dans cette mission de pré-évangélisation[6]. Il s’agit d’une anthropologie pétrie de la révélation biblique, toute fondée sur le mystère de l’Incarnation et de la Rédemption. Cette vision de l’homme répond aux nombreux courants philosophiques désarticulés qui remplissent notre monde d’aujourd’hui, tels que le dualisme cartésien, le rationalisme moderne, le New-Age…, qui font de l’homme d’aujourd’hui un homme fragmenté et désarticulé. Karol Wojtyla est né en Pologne au cœur des contradictions de notre siècle. Il a connu la grandeur de la vie ainsi que les horreurs de la deuxième guerre mondiale. Il a connu les idéologies de notre siècle : le Marxisme, le Communisme, et le Fascisme. Au cœur d’une société divisée par de conflits de pouvoir, où l’être humain était écrasé et sa dignité bafouée, il a mené une intense quête philosophique et spirituelle à l’école de grands mystiques comme Jean de la Croix, depuis ses années à l’Université jusqu’à sa mort. Le désir de trouver des réponses aux questions fondamentales que ses contemporains se posaient, ont guidé ses premières années comme prêtre, ses années de professeur, ainsi que ses grandes contributions au cœur du Concile du Vatican II en tant que père synodale.

Devenu Pape, ces questions sur l’homme et leurs réponses ont marqué son pontificat. Elles constituent une véritable synthèse anthropologique à laquelle le Concile Vatican II fait référence[7]:

« Allons plus loin : Quand le Seigneur Jésus prie le Père pour que « tous soient un…, comme Nous nous sommes un » (Jn 17, 21-22). Il ouvre des perspectives inaccessibles à la raison et Il nous suggère qu’il y a une certaine ressemblance entre l’union des Personnes divines et celle des fils de Dieu dans la vérité et dans l’amour. Cette ressemblance montre bien que l’homme, seule créature sur terre que Dieu a voulue pour elle-même, ne peut pleinement se trouver que par le don désintéressé de lui-même[8]. » (GS 24)

Il s’agit du fait que l’homme, tout homme, et par là chacun des jeunes que nous rencontrons dans notre ministère… :

  • a été créé à l’image et à la ressemblance de Dieu[9]. Il est appelé à la transcendance, à la relation avec Dieu. Cela le constitue puisque cette dimension est inscrite dans le plus profond de son être, même si parfois elle est cachée ou étouffée.
  • a été voulu pour lui-même. La valeur que nous lui accordons doit s’ancrer dans cette perspective. Sa dignité est inaliénable.
  • ne peut pleinement se trouver que par le don désintéressé de lui-même. Il est appelé à vivre pour autrui[10], et cette dimension relationnelle n’est pas accessoire. Il est appelé à se donner à Dieu et aux autres à l’image de Dieu-Trinité.
  • vit en lui-même une profonde rupture introduite par le péché. Il doit être préparé à combattre et lutter contre le mal qui l’empêche de vivre selon le projet de Dieu et le mal qui l’entoure en l’offrant des chemins qui ne l’amènent pas au bonheur.

Ces quatre dimensions anthropologiques sont à la source de notre travail concret auprès de jeunes qui acquiert des caractéristiques diverses dans la praxis de notre action pastorale.

A l’école de Jésus

Jésus lui-même renvoie au récit de la Création (Gn 1 et Gn 2)[11], quand il est questionné sur la dignité de la personne humaine. Ca veut dire que pour comprendre cette dignité nous devons regarder vers « l’origine ». L’homme est élu des avant la Création du monde (Ep 1,5-7).  Jean-Paul II explique que cette attitude de Jésus nous montre que, pour découvrir la vérité révélée concernant l’homme, nous devons retourner au « commencement » où il nous est dit que « l’homme est créé à l’image et ressemblance de Dieu ». C’est pour cela que le point de départ de notre parcours de première annonce, « Chemin de vie » et « Ose la vie ! » sera, à la suite de Jésus, ce qui a été révélé à « l’origine » sur la personne humaine, à savoir sa transcendance et donc sa véritable dignité. Vocation de l’homme dont la plénitude nous a été révélée dans le Christ. C’est Lui, l’« Origine » et la « Fin » de toute vie humaine, est donc la source et la fin de toute véritable première évangélisation.

À l’école de Jésus, nous pourrons aider les jeunes à découvrir de manière existentielle l’immense valeur de leurs vies à la lumière de l’amour que Dieu leur porte depuis toujours et pour toujours. La structure du parcours, que nous développons ci-dessous, est totalement orientée vers cette découverte merveilleuse. Or c’est dans la personne de Jésus où les jeunes trouveront les réponses aux questions fondamentales qui les traversent et, par la grâce de l’Esprit Saint, ils pourront se poser la question « que dois-je faire pour connaître Celui qui m’a ainsi aimé ? ».

Daniella Weddle, APS

avec l’équipe de pastorale de l’Ensemble Scolaire Saint Jean Paul II

 

Sacrements

[1] Ac 2
[2] Nous sommes là pour faire route avec eux. Ils ont des questions existentielles mais il faut les rejoindre là où ils sont.
[3]  En Jn 21, c’est le disciple bien-aimé qui reconnaît Jésus d’abord et tous les autres ensuite. Ainsi, la formation des animateurs doit suivre ce même chemin d’Emmaüs : être rejoints dans leurs vies, reconnaître le Christ dans leur vie et vouloir rester avec lui dans leur vie concrète, à savoir commencer une vie théologale d’amitié avec le Christ.
[4] Cf. Concile Vatican II, Const. Past. Gaudium et spes n. 4. Notre société occidentale, plongée dans un monde de consommation, matérialisme, égocentrisme, relativisme, apathie, individualisme, etc. font de ce monde un monde qui n’est plus assoiffé, aujourd’hui plus que jamais nous avons du mal à avoir un désir éveillé de la justice, de la communion, de la beauté, ou de la bonté.
[5] Les adultes qui les entourent n’ont pas de réponse à ces questions. Ex. Tony Anatrella : « Les parents, éternels adolescents ».
[6] Cf. par exemple la Let. enc. Veritatis splendeur ; la Let. enc. Redemptoris Mater ; Let. apost. Mulieris dignitatem ; et tout particulièrement Homme et femme Il les créa. Une spiritualité du corps, Cerf, Paris 2004.
[7] Articulés dans les deux premiers chapitres du livre de la Genèse : Gn 1, 26-31, et Gn 2, 7-23. Ces textes qui font référence à l’origine de l’homme sont maintes fois repris par Jean-Paul II quand il étudie la dignité de la personne humaine.
[8] Concile Vatican II, Const. apost. Gaudium et spes n. 24. De fait, le Cardinal K. Wojtyla a joué un rôle très important dans la rédaction finale de cette constitution.
[9] « Dieu créa l’homme à son image : à l’image de Dieu il le créa ; homme et femme il les créa » : Gn 1, 27.
[10] « Celle-ci est os de mes os et chair de ma chair » : Gn 2, 23.
[11] Mt 19, 1-9.

Paroisse St Agricol

Sacrements

Messe hebdomadaire: A la chapelle du  collège et du lycée

Chemin de foi / Ose la foi: Temps de  préparation aux sacrements ou de  découverte plus approfondie de la foi  chrétienne.

Célébration des temps liturgiques